dimanche 11 août 2013

Du rythme et du blues

Ce que je regarde ce soir : les Blues Brothers ! Un peu, parce que j’en ai des souvenirs lointains, beaucoup parce que cela fait partie des classiques dont/donc on ne s’en lasse pas, passionnément pour le casting, à la folie parce que ça va groover! (Pas du tout pour le scénario).



C’est ça la magie d’arte, c’est de proposer aussi de la culture pop (oui parce qu’il y a du bon et de l’étrange quand même sur arte). Et quand c’est arte qui le fait, c’est fait avec art. Après l’été de la pop, avec le Summer of girls, le Summer of rebels, voici l’été de la culture soul avec le Summer of soul.


Cette programmation va certainement devenir mon rendez-vous de l’été, bien que je m’y mette tardivement. Pourtant ce n’est pas faute d’avoir vu plusieurs fois la pub qui annonçait la chose, « on vous promet un été caniculaire ». Mais bien qu’esthétique, cette publicité a de toute évidence manqué son objectif premier. Peut-être parce que l’été était loin de s’annoncer chaud, et certainement parce que j’ai souvent la tête ailleurs (donc je ne percute pas), je n’avais absolument pas compris qu’il s’agissait d’une programmation réjouissante sur arte. Faute de message limpide, j’avais eu l’impression qu’il s’agissait de la promotion d’un livre ou de je ne sais quoi, bref passons.

Toujours est-il qu’on peut raccrocher le wagon du soul train très facilement. Une programmation cinématographique, des docus courts et plaisants sur des artistes ou villes phares, et une série documentaire sur l’émission culte (Soul Train), c’est tous les dimanches soir, et aussi en replay !



Et pourquoi c’est plaisant ? Parce qu’au-delà de l’ambiance musicale, niveau docu, on y apprend plein de choses sur des sujets que l’on connait pourtant déjà. Il y va de la culture musicale générale, on connait donc tous plus ou moins la chanson, mais on ne connait pas l’histoire derrière la chanson (à l’exception du grand fan, ou du professionnel). Personnellement, je ne savais point ce qu’avait été la période Tina & Ike Turner, par exemple. En fait, je savais que Tina Turner avait fait carrière avec son mari, méchant garçon, rupture (enfin) de toute relation personnelle et professionnelle, puis carrière solo. Et c’est là que je la connaissais : What’s Love, The Best, We don’t need another hero, Goldeneye… Alors certes, le sujet n’est peut-être pas abordé de manière exhaustive, ce n’est peut-être pas parfaitement ficelé, mais ce sont plein de micro découvertes ou redécouvertes !

Quoi que je trouve cette programmation plus cohérente que ce qu’avait été le Summer of girls, qui n’avait été en fait que prétexte à des reportages sur nos (mes) icônes musicales préférées, et à une soirée concert/reprises. Parce qu’il était tout autant improbable de mettre dans un même panier musical Madonna, Aretha Franklin, Mariah Carey, Beyoncé, Kate Bush, Donna Summer, Britney Spears, etc., que de doubler la chose par un vote couronnant la queen of pop (surprise, ce fut Madonna). D’autant que la sélection arbitraire des candidates comportait par conséquent des oublis flagrants : Janet Jackson, Christina Aguilera, Cher, Katy Perry, Kylie Minogue, et tant d’autres.

Toujours est-il que là n’est pas l’important. Ce que j’aime, c’est rédécouvrir les années Bad de Mickael Jackson et apprendre (SCOOP) qu’il était pote avec l’une des vraies housewives (celle là); c’est connaitre mieux la carrière ante-Pour que tu m’aimes encore de Céline ; et pour en revenir au Summer of soul, c’est enfin voir le tout début des Blues Brothers et chanter fort THINK !