Alors que je
reçois encore des invitations (trop) fréquentes de mes amis facebook à jouer à
Candy Crush (non je ne veux pas jouer à Candy crush), une autre application
explose ces derniers jours sur ma page d’actualités : Bitstrips. Cet effet
boule de neige est toujours impressionnant. Tout a commencé pour moi le 5
novembre dernier, lorsque j’aperçois ce dessin posté par Lucie, qui souhaite l’anniversaire
de Delphine en lui présentant un gâteau avec bougies en dessins. Et depuis
régulièrement, de nouveaux dessins viennent compléter son profil.
Tiens,
marrant ce truc. A surveiller. Ce qui retient surtout mon attention, ce sont
les avatars plutôt « ressemblants ». Je ne vois pas encore trop l’intérêt,
mais c’est fun.
Et depuis
trois jours, c’est partout ! (sur mon mur d’actualités s’entend). Je recense
au moins quatre amis supplémentaires qui s’en donnent à cœur joie avec
Bitstrips.
Et c’est
normal semble-t-il. Peut-être sommes-nous « tous », soit déjà
usagers, soit en train de voir apparaitre ces dessins et se demander ce qu’ils
viennent faire sur notre mur. C’est normal semble-t-il, d’après metro, en date
du 15/11/13 : « l’application Bitstrips commence à fleurir dans les
statuts de [mes] amis ? C’est normal, plus de 20 millions d’utilisateurs
ont déjà cédé à la mode de ce générateur de bande dessinée. Ou une nouvelle
manière de raconter sa vie. »
Et du coup
on en parle aussi (pour des liens qui racontent un peu tous la même chose, voir
en bas de page). On s’interroge également. Cette même question que je me pose
bien évidemment : c’est quoi l’intérêt de Bistrips ? « Une
nouvelle manière de raconter sa vie », certes, mais encore ? Il était une pub propose une réponse : « un mix des émoticônes, des statuts, et des
avatars schématiques pour passer un message qui intéressera peut-être davantage
en image. […] Un fin mélange entre trip égocentrique et storytelling ? ».
Quoi que je rejoigne facilement Konbini en premier postulat : « parce que Bitstrips rafraîchit le concept de « statut »
en remplaçant un phrase par une image. Non pas que le dessin soit plus parlant
qu’une phrase bien tournée mais disons qu’après plusieurs années de déferlement
de statuts similaires, voir son fil d’actu auréolé d’anecdotes en images permet
de rompre avec une certaine monotonie ». Même si au final, l’effet de
poster un dessin au lieu de poster la même chose que tout le monde sera de
courte durée, tout le monde se mettant à poster un dessin.
Bref. Dans une période de revival des super héros de comics (bien que le
phénomène ne meurt jamais, on en mange pas mal en ce moment des Thors,
Superman, Batman, Spiderman et autres Avengers), la destruction créatrice du
web en est arrivée à la BD. Quoique cette destruction créatrice là ait cette
particularité de ne parfois pas complètement détruire, mais surtout de
recycler.
Depuis que l’on chatte pour communiquer et poste son journal intime, dans
l’ensemble nous avons d’abord utiliser msn, certains (nombreux) auront eu leur
skyblog ou myspace (moins mainstream),
avant que la déferlante facebook ne s’abatte, et ne soit complétée des extraits
facebookiens spécifiques que sont twitter et instagram. Bitstrips, c’est la
fine idée de conjuguer instagram aux Sims. Parce qu’il y a toujours un moyen de
faire la même chose différemment.
Ce qui est
toujours surprenant, c’est cet effet boule de neige et le temps que prend la
vague à déferler justement : Bitstrips aurait été créé en 2008 ! Heu, voilà.
Sauf que quelque
part, Disney avait déjà tout inventé en 2001. Ou comment redécouvrir le concept
Lizzie McGuire…Et ça c’est fun.
'Revue de presse':
....to be continued...by yourself