mardi 4 février 2014

Majorité classique

Ce lundi soir se tenaient en direct les 21èmes Victoires de la Musique Classique 2014. Croyant d'abord avoir zappé sur Mezzo, je comprends que non, je suis bien sur France 3. 
Cela fait donc 20 ans que je semble ignorer qu'il y a des Victoires de la Musique dédiées au classique (je découvre par la même sur le site internet référent que la boucle est bouclée par les Victoires du jazz). 

En ces temps de remises de prix musicales donc, voici plutôt venu un concert de presque trois heures avec l'Orchestre National de France et de grands noms et interprètes, le tout tenu depuis le Grand Théâtre de Provence (instant chauviniste). 

Une soirée si peu interrompue par les remises des prix en elles-mêmes qui fait la part belle aux classiques du classique. C'est beau. Et contre tout cliché, les interprètes sont beaux aussi. 


dimanche 2 février 2014

Beyoncé, Britney, Miley...au lit on dors!

En plein diffusion des Grammys (ce lundi soir sur D17, incroyable), je repense au tollé qu'a provoqué la prestation de Beyoncé et Jay-Z la veille. Oui pour une partie de l'audience parentale américaine, c'était beaucoup trop olé, olé. S'emparant de son compte twitter notamment, elle criait au scandale: Beyoncé devrait avoir honte, quel choc pour des enfants en ouverture de cérémonie et prime time!

Du coup, m'attendant à quelque chose d'extrêmement sulfureux, j'en ai presque pas vu passer la performance tant j'attendais le moment duquel je ne me remettrais pas: il n'est pas venu. La prestation est bonne, tout à fait dans la lignée d'un son pop/r'n'b et de ce que nous donne Beyoncé depuis plus de dix ans de carrière solo. Rien d'étonnant non plus par rapport au titre joué. On voit un peu de fesses, mais on en a déjà vu des justaucorps. Elle se colle à un monsieur: c'est son mari. Certes il y a une "ambiance".



Qu'en conclure? Certes, je ne suis plus une enfant. Sommes-nous désormais tant habitués que plus rien ne nous choque? De toute façon, depuis que certaines étapes (nudité, etc.) ont été franchies il y a quelques décennies, peut-on aller encore plus loin? Ou peut-être suis-je d'une génération perdue effectivement. 

On pourrait se dire que ça, ce sont les Etats-Unis, extravertis, showmen et avant-gardistes sur la scène (à célébrer 33 mariages en direct en fin de cérémonie sur un message d'amour universel) même si une partie de l'opinion est loin derrière.


Sauf qu'il y a peu, en France, le CSA a interdit la diffusion avant 22h des clips de Britney Spears (Work bitch), et de Miley Cyrus (Wrecking ball) «pour la première la mise en scène d’un univers sadomasochiste qui donne de la femme une représentation susceptible de choquer de nombreux téléspectateurs et, pour la seconde, de scènes à connotation sexuelle».


Alors qu'on se farcit notamment des clips R'n'b depuis combien de temps maintenant? Certes, Miley Cyrus est en bas de l'échelle de l'élégance, passant même malheureusement au simplement vulgaire. Mais "grâce" à elle, le désormais célébre twerk s'est échappé de son milieu culturel et de la chaîne tv/clip BBlk! (Be black). Au final, avant 22h, nous avons maintenant droit à la version édulcorée du clip de Miley Cyrus: celle où il n'y a que le plan sur son visage en pleurs (et salive). Je ne sais pas si on gagne au change.

Et avec tout cela, on ne parle pas de la performance de Pink, tirée bien entendu de ses concerts (donc elle fait ça SOUVENT), tout en acrobatie et chant.



Dammit, D17 enchaîne avec les American Music Awards!