lundi 28 octobre 2013

100 balles et un mars

Ca y est. En tout cas, dans mon cercle de connaissances, ça y est. On se plaint de payer un café 3 balles.


Il aura donc fallu un peu plus (à peine plus ?) de 10 ans pour que ma génération, pour laquelle l’arrivée de l’euro coïncida terriblement avec l’adolescence (comprendre ‘absence’ d’échelle de valeur), s’approprie la monnaie européenne.

Peut-être que certains étaient déjà suffisamment à l’aise avec la nouvelle monnaie pour employer des expressions familières. Il me semble cependant que jusque là, une grande majorité de personnes entendait encore « balle » pour Franc, l'appellation se transformant en vestige désuet.

Désormais, le Franc est loin, et l’euro est devenu la seule référence dans notre esprit. C’est pour cela que, peut importe l’ampleur de la « crise de l’euro », va falloir trouver une solution qui n’implique pas un changement de monnaie. Parce que ça y est, quand on doit 20 balles à son pote, il s’agit bien de 20 euros.


À quand le retour de « 100 balles et un mars » ?


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire