mercredi 28 janvier 2015

Pub : vous connaissiez la musique - partie 2

C’est le contre-pied de ce qui était (à mon sens) l’erreur mélodique de Nutella.
Quoi qu’au début on a eu peur. Oui, pile à Noël 204, les panneaux publicitaires se parent de publicité d’un étrange Coca-cola… Oui un Coca-cola… vert ! Ma tante est inquiète : ils ont changé Coca ?!?
 
S’agit-il du syndrome McDonald's ? Parce que malgré un repositionnement green attitude plutôt réussi des restaurants, à coup d’« œuvres » dans les salles de restauration, et de vert partout, qui leur permettra certainement d’être perçu par les nouvelles générations (et peut-être auprès des plus anciennes) comme une alternative sandwich saine dans le paysage européen culturellement décrié du fast-food, d’une part ils ne me feront pas croire que le burger est devenu un exemple de diététique (et les frites sans sel n’ont AUCUN intérêt), et je n’oublie pas (encore) la perte de ce rouge festif et récréatif du clown. Mon guilty pleasure exceptionnel, s'il n'y a rien de coupable et plus de plaisir, c'est plus grand chose.




 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Pire je me demande ce qu’il va advenir du Père Noël. Suivez ma logique : c’est Coca-cola qui a ancré (encré) un habit au personnage du Père Noël aux couleurs de la marque. Mais si le Père Noël devient vert, et bien finalement c’est le Grinch. Et le Grinch, il n’aime pas Noël. C’est franchement gênant.
 

L’inquiétude est grande parce que je ne vois pas quel nouveau produit Coca-cola peut bien sortir. Il y a déjà le classique, puis les versions sucre alternatif pour les dames (le Coca-cola light) et les messieurs (le Coca-cola zéro).
 
Coca-cola Life. C'est énigmatique "Life".
La réponse vient réconfortante par les spots publicitaires : un Coca-cola sucres « naturels ». D’où le vert. Qui respire bon un champ printanier frais et ensoleillé. Une insouciance et de la joie de vivre. Un peu comme les golden 90s. Et qui rappellera aux jeunes de la fin de cette décennie de tendres souvenirs de Dawson (Dawson’s creek) ou Elle est trop bien (She’s all that) en la mélodie pour nous ‘cultissime’ de cette époque, celle de Sixpense None the Richer: "Kiss me" (même sans avoir regardé Dawson ou Elle est trop bien, c'est culte : dans le top "Pop 90" de feu la chaîne télé 'MCM pop').
 
 
 
Et demandé aussi gentiment, oui je goûterai ! Et en plus le rouge reste.
 
 
Ps:
-          C’est dans ces moments-là que je réalise que ceux qui font les pubs maintenant, ce sont aussi ceux de « ma génération », mais vraiment ils se sont fourvoyés pour Nutella.
-          Cette histoire de Coca-cola appelle une autre anecdote à venir,
-          Tout comme celle de Elle est trop bien.
 
Par ici les clips (oui il y en a eu 2):
 
Un pour le film (Elle est trop bien)
 
 
Et l'autre, je vous le mets sous-titré en espagnol, comme ça rien n'est perdu.

 
 
Et maintenant vous chantez gaiement.

dimanche 18 janvier 2015

Pub : vous connaissiez la musique - partie 1

Un changement conséquent s’est produit fin 2013. On est début 2015 et personne n’en parle ! Nutella est en plein repositionnement… et a changé sa pub ! Pire : ils ont changé la musique.
Oui, Glorious, d’Andreas Johnson, était depuis plusieurs années maintenant l’hymne de la pâte à tartiner. Nombreux étaient d’ailleurs ceux qui avaient connu la chanson via Nutella.  
 
 
Décliner en plusieurs pubs, toujours autour du même axe, Nutella avait créé son univers. Il suffisait d’entendre un accord seulement du morceau, à la télé comme à la radio, pour automatiquement l’associer au bonheur Nutella. Je parle peut-être beaucoup pour moi et ma « génération », et aujourd’hui je suis perplexe. 
Oui la marque avait plutôt bien réussi son coup. Créer de l’extraordinaire autour du quotidien, le merveilleux d’une journée. Comme un sentiment de dimanche matin à chaque occasion Nutella. Idéal pour le petit déjeuner, pour le goûter, pour la chandeleur, pour les gaufres, pour les gourmands, pour les enfants, et pour les grands enfants (ado, jeunes adultes, parents,…).
Parce que la communication ça s’entretient, Nutella allait forcément continuer de proposer de nouvelles publicités, c’était inévitable. Si la nouvelle campagne donne l’impression d’opérer un changement complet dans le discours, ce n’est pas tout à fait le cas. Ce qui change :
  • Changement de slogan :
Se régaler dès le matin, c’est réveiller son enthousiasme. Réveille notre enthousiasme. 
  • Et changement de musique !
Et là réside l’impair de la marque. J’imagine que pour beaucoup « I want you back » est effectivement une chanson enthousiasmante. Je suis d’accord, la musique est pimpante. Et le morceau mondialement connu et reconnu, un atout sur lequel la marque voulait vraisemblablement capitaliser. Mais justement, morceau archi connu… donc rien d’extraordinaire.
Est-ce qu’on peut s’arrêter quelques instants sur les paroles ? C’est tout de même l’histoire d’un type qui explique à son ex-dulcinée combien il a été bête de la laisser partir, et qui la supplie pour qu’elle revienne. Je trouve que côté enthousiasme, ça se discute. De là à danser sur un pot de Nutella, franchement…
 
 
C’est comme jouer un « I will always love you » symbolique à un mariage parce que Whitney Houston chante l’amour comme personne. Non, il ne faut pas faire ça ! D’accord elle l’aimera toujours, mais surtout, ils se séparent, leur amour est impossible, elle lui souhaite une belle vie, sans elle. Un peu décalé pour célébrer l’union à vie de deux personnes…

samedi 17 janvier 2015

L'angélique!

Jeudi 1er janvier 2015.

Il y a des classiques dans cette période des fêtes, celles qui nous ont chaque année accompagnés pendant un moment de relâche prolongé sur le canapé, au coin du feu, sous le plaid avec quelques papillotes: Sissi, Scarlett (O'hara) et Angélique.

Je me souviens en particulier de récupérations intenses des 1ers de l'an devant Angélique, ne tombant pas sur les mêmes passages heureusement et me donnant heureusement toujours un condensé fidèle de l'histoire incluant début, fin, et des milieux par ci, par là (c'est qu'il y a quand même 5 films de la série des années 1960).

En ce 1er janvier 2015, j'ai la possibilité de charger "Angélique, marquise des anges" version 2013.



Lors de sa sortie, certains critiques et une bonne partie du public (disons ceux qui commentent les articles) étaient outrés de cette version, car rien ne pourrait jamais remplacer l'Angélique de Michèle Mercier.

Laissez-moi vous dire qu'elle a largement remplacé mon visionnage du 1er de l’an.

Mieux, après la version 2013 de marquise des anges, j'ai enchaîné sur le début de "Merveilleuse Angélique", la suite, mais forcément la version de 1965 (parce que le remake n'existe pas encore). Vraiment, il faut faire cette démarche avant tout idée de comparaison. Parce que soudain, si on retrouve bien une Angélique peut-être plus vibrante (Michèle Mercier ayant forcément marqué l’interprétation du rôle), on retrouve aussi un cinéma des années 1960, mais celui qui a « mal vieilli ». Décors, bruitage et doublage, jeu d’interprétation, costumes, plans,… rien ne va. Bref, j’ai regardé les 10 premières minutes.

Au risque de blesser les inconditionnels : le remake donne à voir une histoire bien plus crédible. Si les acteurs ne peuvent (peut-être pas) remplacer le couple originel Michèle Mercier-Robert Hossein, Nora Arnezeder et Gérard Lanvin assurent leur rôle. Je vote donc pour une Angélique marquise des anges diablement plus sexy, plutôt que déchue. Non, vraiment je ne vois pas comment on aurait pu faire "plus ringard que la version sixties". L’histoire n’est peut-être pas plus fidèle au roman, en même temps je ne l'ai jamais lu. Elle m’est apparue bien plus intelligible et bien moins mièvre… Et c’est important pour une récupération du 1er de l’an.

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