mardi 16 juillet 2013

To be or not to be Mini extra ordinary?

Probablement la publicité la plus folle, la plus entraînante, la plus ‘impactante’, la plus efficace, que j’ai vue ces derniers jours - si l’on écarte la sortie du premier parfum de Repetto qui fait écho à mes goûts personnels de danseuse amateur - : la Mini, hors norme.

Alors qu’on penserait que la notoriété et l’impact sur nos routes de la dernière version de la Mini se suffisent à eux-mêmes, la marque nous régale d’une publicité dans les clous, destiné à celui qui ne veut pas être ordinaire. Refusing to be normal? Just get a Mini Cooper.


Personnellement, après le visionnage de cette publicité, je me sens heureuse, légère, remplie du sentiment que tout est possible, que la vie est belle et a tout à offrir. Et si j’avais quelques 20 000 € en trop, j’irais en acheter une de ce pas.

La puissance du positionnement marketing, les axes de communication, le ton, l’accroche, les choix créa (visuel, musique…) que révèle cette publicité relèvent du tour de passe-passe de la Mini. La Mini c’est magique.

Ce tour de passe-passe commence par une capacité de renaissance de la marque telle un phénix. Elle est très vieille mais très nouvelle. 

La Mini réussit ensuite à devenir l’égérie de l’anti-conventionalité. Alors même qu’il n’y a rien de plus conventionnel ces derniers mois que la Mini, pour une certaine catégorie de consommateur. La Mini, c’est la it voiture du moment, la twingo 2.0 d’une certaine bourgeoisie. Elle a envahi nos villes, nos périph. C’est devenu, soudainement et en très peu de temps, la norme de la citadine. Tel un énorme boom automobile, la Mini a fourni le sentiment de l’extraordinaire à un grand nombre de nos amis, voisins, co-citoyens…

It voiture, nouvelle Ford T et upper Twingo (elle est partout), la Mini, c’est enfin le tour de passe-passe exceptionnel du design, enfin surtout du packaging. C’est le génie de vendre une voiture très chère (positionnement oblige), alors qu’elle offre beaucoup moins que les concurrentes « de sa catégorie ». C’est le miracle de donner à acheter un produit qui devrait offrir en échange- en tant que produit haut de gamme affilié au secteur du luxe automobile- confort, performance, finition…Il n’en est rien. Tout repose sur sa gueule d’ange. Certes, ça roule. La Mini, c’est une arnaque, mais c’est une belle arnaque que l’on aime ! Et ça, c'est presque extra ordinaire. 

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